J'ai joué pour vous à : Rocket League ~ Monsieur S
Bonjour à tous et à toutes, bienvenue dans J'ai joué pour vous ! Pour ce tout premier article, je vais vous présenter un jeu-vidéo qui connaît un grand succès depuis quelques années, notamment grâce à son concept de jeu en mode multijoueur gratuit. Disponible sur plusieurs plateformes et possédant des contenus payants (devenus gratuits pour certains), et qui font que le jeu est apprécié par les joueurs. Je vais vous parler de Rocket League.
Rocket League a différentes dates de sorties : sorti pour la première fois le 17 juillet 2015 sur Playstation 4 et Windows, sur Xbox One le 17 février 2016, puis sur Luxus et OS X le 8 septembre 2016 et enfin sur Nintendo Switch le 14 novembre 2017. Pour ma part, je ne connais son existence que depuis deux mois, mais j’ai déjà pu découvrir beaucoup de choses à ce sujet. Développé et édité par la société Psyonix, connu pour avoir contribué des jeux à bug comme Homefront ou des jeux à succès comme Mass Effect 3.
Pour décrire en une seule phrase le système de Rocket League, il s’agit de voitures jouant au football, au basketball et au hockey sur glace. Oui, cela peut être très surprenant quand on lit ceci. Pour donner plus de précisions, il s’agit de deux équipes (cela peut aller de 1 à 4 joueurs) conduisant des voitures qui doivent taper sur le ballon et gagner la partie avant la fin du temps (en général il s’agit de cinq minutes pour n’importe quelle partie en ligne). Les voitures peuvent s’aider des boost (grosso modo le turbo, le nitro, comme vous voulez) et peuvent également sauter pour protéger les cages ou marquer dans les airs.
Je ne vais pas décrire les modes de basketball ou de hockey pour deux raisons personnelles : ce sont des modes nuls dans le contenu et j’ai passé plus de temps à jouer en mode football.
Pourquoi est-ce que je me pose la question de savoir si Rocket League est un jeu à succès ? Est-ce que c’est un jeu qui est de taille face à un jeu de Naughty Dog (The Last of Us, Uncharted) ou un quelconque jeu de sport ou de course ? Je ne compare pas bien évidemment, j’ai juste l’impression que la définition de ‘’succès’’ est utilisée à tout-va. Parce qu’en soit, on aime ou on n’aime pas, le jeu n’est pas aussi grandiose dans son contenu (c’est plus un divertissement, et encore je pèse mes mots), entre amis bien évidemment ou s’acharner dans le chat entre inconnus. De ma propre expérience, je ne jouais qu’avec des inconnus et au bout d’un moment, j’ai bien failli craquer !
Quand on joue à Rocket League, il ne faut pas être épileptique ou avoir peur d’attraper des maux de têtes. De plus, la maniabilité du jeu est médiocre et tourner dans le bon sens revient à se retrouver dans le mauvais sens : donc pour faire un créneau, si tu tournes le joystick L3 vers la droite, la voiture fait le créneau de l’autre sens… Prise de tête assurée !
Le concept de manier la caméra avec le joystick R3 est une chose inutile puisque le but du jeu est de contrôler le ballon, heureusement (et encore !) il y a une flèche qui indique la position du ballon mais cette dernière peut être trompeuse : d’où ma réflexion ‘’et encore!’’.
Il y a un autre point que j’aimerai aborder car c’est quelque chose
qui me passionne depuis que je joue à la Playstation
3 : c’est la liste des trophées.
Dans Rocket League il y a au total 88 trophées dont 36 trophées pour obtenir le trophée Platine. Le reste des trophées appartiennent aux « Dowloadable Contents » (contenus additionnels téléchargeables ou DLC), ajoutés après la sortie du jeu au fil des années.
Je ne vais pas dire que l’obtention du Platine est impossible : il faut de la persévérance et de la patience sur le temps long. Comme je suis un peu fou, j’ai réussi à obtenir ce satané trophée Platine en 23 jours : j’ai gagné 79 trophées au total, ce qui correspond à 90% des obtentions.
Je vous parle de ce sujet car à un moment donné, pendant que je faisais la chasse au trophées, j’étais au bout du rouleau face à ce jeu qui ne me satisfaisais pas et je ne prenais pas de plaisir en jouant à ce jeu. J’étais tellement désespéré que j’ai même consulté des vidéos sur YouTube pour trouver des solutions, puis je me suis aperçu que beaucoup de joueurs n’arrivaient pas eux-aussi à débloquer le trophée Platine pendant deux mois. Je suis allé jeter un œil sur « PSTHC » pour consulter les trophées de ces joueurs-là et j’ai eu la confirmation qu’il fallait autant de temps pour obtenir le trophée Platine de Rocket League. Alors soit les joueurs mentent, soit ils disent bien la vérité… Tout ce que je peux en déduire c’est qu’il y a certains trophées, dont quelques-uns très ambigus, faisant partie des DLC. Je vais vous donner quelques exemples :
- Le trophée ‘’Stocké’’ bugue de la façon la plus idiote possible mais on ne peut pas s’en plaindre. Il a pour objectif de ‘’réunir’’ 150 objets. Les objets sont accessibles lorsque le joueur gagne ou perd les matchs en ligne tout dépendant des performances qu’il a faites, le joueur peut également obtenir des objets lorsqu’il gagne des EXP permettant d’augmenter son niveau, le joueur peut également acheter des objets, pour cela il faut avoir des crédits et qui dit ‘’crédits’’ dit payer entre 5 et 60€ environs. Personnellement, j’ai ignoré la troisième possibilité car c’est à partir de ce moment-là que vous pouvez avoir l’impression que Psyonix vous incite à acheter des éléments avec votre carte bancaire. Donc, si vous suivez la logique de ce que je dis, faut-il payer pour obtenir des trophées ? Non. C’est l’impression que j’avais mais ce n’est pas le cas. Il faut juste être patient jusqu’à ce que le trophée nous tombe dessus. Et en faisant des calculs, car j’ai compté le nombre d’objets que je possédais, le trophée est apparu comme mon 132ème objet. Un trophée à bugs dans le bon sens : c’est plutôt amusant, non ?
- Les trophées ‘’Survie du plus fort’’ et ‘’Briseur de cœur’’ : deux trophées équivalents à celui de ‘’Stocké’’ car ils ne respectent pas complètement les consignes. Pour le premier trophée il faut s’équiper d’un accessoire particulier et gagner le match contre l’IA ‘’déséquilibrée’’ : il s’agit d’un mode hors-ligne où tu es seul contre deux adversaires donc grosso modo c’est très difficile. L’accessoire en question, c’est un aileron de requin. Je me suis équipé d’un autre accessoire et en respectant les consignes du trophée, j’ai gagné deux choses : le match et le trophée.
Pour le deuxième trophée : c’est la même chose, il faut s’équiper d’un sticker contenant un cœur et gagner un match contre une IA ‘’All-Star’’ (qui est une difficulté moins complexe que ‘’Déséquilibrée’’). Alors celui-là je l’ai obtenu en ligne mais je ne possédais pas le sticker en question.
Mais alors comment cela est-il possible ? Je pense que lorsque Rocket League est sorti en 2015 et que les contenus téléchargeables ont été mis en place petit à petit, les trophées étaient beaucoup plus complexes à obtenir à l’époque. Et il y avait déjà des bugs qui bloquaient les trophées selon certains joueurs qui ont vu la naissance de Rocket League.
Aujourd’hui, je n’ai pas à me plaindre de ça. C’est juste que c’est long et lassant à bout de force quand on se focalise pendant des semaines sur un même jeu, pas comme sur un jeu d’action du type Tomb Raider ou Resident Evil où l’on est plus intéressé par l’intrigue du jeu. Là, Rocket League est loin d’être aussi attirant comme certains peuvent le dire. Pour ma part, ce n’est pas un jeu intéressant, j’ai juste joué pour les trophées et pour rien d’autre. Et encore je n’avais plus la motivation pendant un moment, de continuer à chasser le trophée Platine.
Alors j’attribue une note de 2 sur 5 à ce jeu. Je me suis amusé au bout de cinq parties en ligne et du reste, c’était ennuyeux comme la pluie et un vrai casse-tête. Je suis gentil pour une seule chose : le jeu aujourd’hui, est gratuit sur Playstation Store. En 2015, il fallait payer entre 50 et 60 euros pour avoir le jeu chez soi. Donc, avoir un jeu gratuit avec une liste de trophées et en plus le trophée Platine : je ne dis pas non !
J’espère que cet article vous a plu et si vous voulez vous faire un avis sur ce jeu, allez voir par vous-même si vous en avez envie et n’hésitez pas à commenter ! Vive les jeux-vidéos et à bientôt, les geeks ! 😉